50 nuances d'IA
Photo prise par Lucie d'une vache couvant son oeuf. (Génération par IA of course).

Merci Lucie !

Lucie et les oeufs de vache.

Lucie, une IA lancée par Linagora, a malheureusement rencontré des difficultés à son lancement. Elle a fourni des réponses erronées et incohérentes, comme attribuer à Hérode le Grand un rôle dans le développement de la bombe atomique ou affirmer que les œufs de vache sont une source alimentaire nutritive. Ces erreurs ont conduit à sa suspension temporaire, les développeurs reconnaissant une mise en service prématurée et la nécessité d’améliorations.

Avant Lucie, les « machines à briser les os ».

Avant Lucie, voici quelques fiascos qui ont fait beaucoup jaser sur le mode « ça ne marchera jamais… ».

Au 19ᵉ siècle, les premières bicyclettes étaient instables et difficiles à manœuvrer, ce qui leur a valu le surnom de « machines à briser les os ».

À son lancement, des scientifiques pensaient que la vitesse du train provoquerait des problèmes de santé, comme l’étouffement ou la folie. « Jamais le corps humain ne résistera au-delà de 50km / heure ».

Plus près de nous, James Dyson a échoué sur 5216 prototypes avant de créer l’aspirateur sans sac.

L’histoire de l’innovation

L’histoire regorge d’innovations qui ont marqué leur époque, certaines réussissant du premier coup, d’autres trébuchant avant de trouver leur équilibre. Mais dans chaque cas, ces avancées partagent un point commun : elles ouvrent des chemins nouveaux, posent des questions inédites et forcent à repenser l’existant. L’innovation, par définition, est une aventure faite d’essais, d’échecs, et de leçons.

Lucie, avec ses premiers pas hésitants, s’inscrit dans cette longue tradition. Elle nous rappelle que chaque avancée technologique, même imparfaite, est une étape vers une version meilleure, plus aboutie. Lucie nous enseigne aussi l’humilité et la persévérance, des qualités aussi essentielles que l’excellence technique.

Lucie nous a donc rappelé que l’innovation n’est pas un long fleuve tranquille. Rien que pour cela, merci Lucie.

Pierre LAMON

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